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Relation Lama et étudiant

On dit que la première personne qui nous a introduit au Dharma et nous a dirigé sur la bonne voie est celle envers qui on devrait éprouver le plus de bonté.

La relation entre lama et disciple

 

Il y a deux niveaux de relation entre le lama et son disciple. Le premier niveau est celui du chemin Soutrayana, et le second est celui du chemin Tantrayana.

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Premier niveau de relation: Soutrayana

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Le maître (lama en tibétain) est d'une immense bonté car c'est lui qui nous ouvre le chemin, qui nous renseigne sur la voie à suivre, qu'il soit un moine ou un simple laïc. Dans la vie mondaine, nous avons besoin de maîtres pour nous enseigner différentes techniques, comme le jardinage par exemple. Il est donc évident qu'un maître spirituel est nécessaire pour montrer le chemin jusqu'à l'Éveil. On dit que la première personne qui nous a introduit au Dharma et nous a dirigé sur la bonne voie est celle envers qui on devrait éprouver le plus de bonté.

 

Dans notre cheminement vers l'Éveil, il nous est possible de recevoir des enseignements de n'importe quel maître, en prenant toutefois soin d'avoir une attitude de respect, car il est la racine de la voie spirituelle. Avec cette attitude, il est possible, même profitable de rencontrer des centaines de lamas, ou plus même. Dans le même ordre d'idées, si l'on n'a qu'une seule relation avec un lama, mais qu'elle est irrespectueuse, elle est de trop.

 

Au Tibet, il est de coutume que le maître et l'étudiant (loma en tibétain) apprennent à se connaître mutuellement pendant une période de plusieurs années avant de créer une relation de confiance. Il n'est donc pas nécessaire pour nous Occidentaux de nous précipiter dans une telle relation, mais plutôt de bien prendre le temps d'apprendre à se connaître mutuellement pendant quelques années.

 

Nous pouvons au départ considérer le lama comme un simple ami spirituel, et lorsque notre relation en devient une de confiance et que nous comprenons bien l'enseignement, nous pouvons alors développer une relation plus profonde. Bien sûr, même si la relation n'est pas encore profonde, il est important de recevoir les enseignements lorsque nous en avons la motivation. Si l'on attend trop, il y a des chances que notre motivation disparaisse!

 

On peut distinguer une relation avec un lama selon plusieurs niveaux. Les deux principaux sont: celui de la voie des Soutras, plus commun, et celui des Tantras, la voie non commune (Soutrayana et Tantrayana). L'établissement d'une véritable relation de maître à élève ne se fait pas au hasard. De part et d'autre, il est nécessaire de posséder un minimum de qualités. Dans les textes de philosophie bouddhiste tibétaine, on parle des dix qualités de l'ami spirituel et également des cinq qualités que l'étudiant spirituel devrait avoir.

 

Les dons matériels, les services généraux rendus au lama ou le fait d'habiter près de lui ne constituent pas la réelle relation telle qu'expliquée dans les textes. Une véritable relation de maître à disciple se définit par la confiance dans les conseils qu'il nous a donné et le souvenir de sa bonté pour son enseignement, ainsi que nos offrandes et services à son égard qui lui sont vraiment nécessaires.

 

Lors de notre véritable pratique au quotidien, dans la visualisation du champ de mérite, il est nécessaire de visualiser comme lama-racine celui qui, tout en possédant ces dix qualités, nous a instruit sur toutes les étapes du chemin en partant de la précieuse vie humaine jusqu'à l'Illumination. Du lama-racine proviennent aussi les trois bontés, c'est-à-dire l'instruction, la transmission et l'initiation. Ce n'est donc pas le lama ou une autre personne qui peut décider qui est notre lama-racine. Nous seul savons celui qui nous a apporté tous ces bienfaits. Autour du lama-racine, on peut visualiser tous les autres maîtres qui nous ont enseigné. Si l'on n'a pas encore créé cette relation, on peut lors de nos méditations visualiser au centre le Bouddha ou le lama qui nous a été le plus bénéfique.

 

Si la relation est bonne, elle procure d'immenses avantages, dont celui de nous mener plus rapidement vers l'Illumination. Au contraire, une mauvaise relation n'apportera que des désavantages. Également, dans notre relation, s'il arrive qu'un acte commis, autant par le maître que par le disciple, semble négatif en apparence, on ne doit pas le juger, car on ne connaît pas la motivation, peut-être pure, derrière l'acte.  Toutefois, ce sont là des cas très exceptionnels.  Toutes ces informations relatives au développement d'une relation épanouissante entre maître et disciple sont expliquées plus en détail dans "Le Yoga de la sagesse", de Sa Sainteté le Dalaï-Lama.

 

Second niveau de relation entre le lama et son disciple: Tantrayana

 

Le maître tantrique s'appelle Dordjé Lobon, et son disciple, Dordjé Loma.

 

Et alors nous implorons votre bénédiction pour traverser le labyrinthe de l'océan du tantra par la bonté de notre navigateur Vajradhara et pour tenir pour plus cher que nos vies, nos voeux et nos paroles d'honneur, lesquels sont les racines des plus puissantes réalisations.

 

Guéshé Lobsang Samten

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